Le chardon-marie Protecteur du foie

En collaboration avec Corinne Soulay, journaliste pour Prima.

Qu’est-ce que c’est ?

Cette plante d’1,50 m doit son nom à ses feuilles marbrées de blanc qui, selon une légende, auraient été tachées du lait tombé du sein de la Vierge. Présente en Europe et au Moyen Orient, elle colonise les talus et bords de chemin avec ses fleurs pourpres et sa collerette d’épines. Mais, ne vous fiez pas à son apparente hostilité, le chardon-marie renferme des principes actifs bons pour la santé, des flavonoïdes et stérols antioxydants et surtout la silymarine, hépatoprotectrice.

Ça soigne quoi ?

Les troubles digestifs. Il favorise l’élimination de la bile et apaise les spasmes en cas de problèmes digestifs légers et de troubles de la fonction biliaire.

Le foie. La sylimarine est hépatoprotectrice par une triple action : elle modifie la structure de la membrane du foie, la rendant ainsi moins perméable aux substances toxiques (alcool, médicaments, toxines végétales, etc.) ; elle améliore la régénération des cellules hépatiques et réduit certaines réactions inflammatoires. Des atouts qui en font un traitement complémentaire intéressant en cas de cirrhose ou d’hépatites chroniques provoquées par l’abus d’alcool, de certains médicaments (chimiothérapie) ou de substances toxiques (amanite phalloïde). Idéal aussi pour detoxifier l’organisme au changement de saison, au printemps ou à l’automne.

Pour lire l’intégralité de la plante du mois, retrouvez l’article complet dans Prima octobre 2014.

Bonne lecture !